OPTER OU NE PAS OPTER : la question ne se posera plus dans quelques jours

Publié le par Admin

 Négocier la Convention Collective Nationale était une absolue nécessité pour les agents issus du RAC et les nouveaux embauchés, puis les ex-AFPA. La loi de fusion ne leur donnait pas le choix, pas de possibilité d’option… et surtout, si rien n’était négocié à terme, le risque d’une application à minima du Code du Travail était réel.

C’est donc d’abord et avant tout pour ces collègues que Force Ouvrière s’est engagée dans la négociation. Force Ouvrière est fièred’avoir été moteur dans ces négociations.

C’était le mandat que les syndiqués, et le personnel, avaient confié aux instances de notre organisation ;  ce « meilleur des deux », Force Ouvrière est allée le défendre avec pugnacité et détermination. A tous ceux qui criaient au scandale, « trop vite », trop « précipité », incomplet, qualifiant la CCN de « squelette »… nous disons qu’heureusement que FO s’est engagée dans la bataille et a contraint la Direction à avancer dans la négociation du contrat collectif dès la rentrée 2009…En 2011 nous n’aurions jamais atteint les niveaux de garantie actuels, et encore moins arraché un droit d’option aussi favorable.

Même si le texte final n’est pas parfait, que son application est parfois laborieuse… et que la perfection n’est pas de ce monde..., le constat est d’évidence :

FO a défendu et respecté son mandat, dans l’intérêt des agents!

Notre fermeté et notre détermination ont été efficaces, le texte que nous avons signé, est bon, et beaucoup nous l’envie. Nombre de ceux qui l’ont largement dénigré à l’époque, nombre des dirigeants d’organisations syndicales qui ont vilipendé Force Ouvrière, incitants leur collègues à ne pas opter… … … ont choisi d’opter, et bien souvent l’avait fait depuis les tout premiers jours !

Aujourd’hui, pas loin de 80% des agents issus de l’ANPE ont déjà opté pour les garanties offertes par la CCN. Pourles plus marquantes : 22% d’augmentation de salaire en moyenne, des allocations substantielles pour médailles du travail, des indemnités de départ en retraite… mais pour Force Ouvrière, ce n’est qu’une confirmation de la qualité potentielle du dispositif.

Oui, nous sommes tous des agents chargés d’une mission de service public, mais ce n’est pas nouveau, nous l’étions déjà tous auparavant. Certaines organisations syndicales promettaient le déluge, la barbarie et le chaos, des plans de licenciement, bref l’apocalypse après la CCN…

L’agent public s’assurait un avenir plus protégé. Il en fut même, et il en est encore, qui affirment que le statut 2003 (que la majorité des organisations syndicales de l’ex-ANPE avait combattu avant, et condamné à sa promulgation !) serait plus solide que la CCN.

C’est bien mal connaître le droit du travail et c’est oublier qu’un décret suffit à la disparition ou la transformation du statut 2003. Il suffit de lire seulement les premiers articles de cette CCN qui en font un texte quasiment "indénonçable".

Les mêmes qui, en janvier 2010 expliquaient que la sauvegarde du service public passait par la conservation du statut d’agent public…. ont pour la plupart opté ! Quelle hypocrisie ! A FORCE OUVRIERE, la défense du Service Public Républicain est l’une de nos valeurs fondamentales que nous soyons agents sous statut privé ou agents sous statut public !

 Il restera des agents sous « statut 2003 » sans nul doute, et ils trouveront à FORCE OUVRIERE des militants déterminés pour défendre leurs droits, et leurs spécificités.

NI regrets, NI remords. Ne restez pas sur des impressions, sur des non dits ou des informations délibérément erronées et partisanes. Regardez-y de près, et attentivement. Chaque cas est unique. Chaque agent doit choisir librement, garder son libre arbitre, aujourd’hui comme hier, mais cela doit être fait en toute connaissance de cause. Dans moins d’1 mois… il sera trop tard.

Publié dans DROIT D'OPTION

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