SOMMET POUR L'EMPLOI, C'EST ENCORE TROP PEU
Face à l’augmentation du chômage, FORCE OUVRIERE prend acte de certaines décisions gouvernementales du 18 janvier qui bien qu'insuffisantes répondent partiellement à certaines de ses demandes :
- chômage partiel,
- banque nationale pour l’industrie,
- crédits supplémentaires pour l’insertion des demandeurs d’emploi,
- prolongation de la Rémunération en Fin de Formation,
- des effectifs supplémentaires à Pôle Emploi,
- 150 millions pour la formation des demandeurs d'emplois.
Ces éléments d’urgence ne sont, toutefois, pas de nature à retourner la situation économique et sociale et d'autres revendications demeurent entières :
- augmentation des salaires, pensions et minima sociaux,
- rétablissement de l'Allocation Equivalent Retraite,
- arrêt de la Révision Générale des Politiques Publiques (40 000 postes perdus dans la Fonction Publique en 3 ans) …
FORCE OUVRIERE dénonce la précarité et l'insuffisance des 1000 postes proposés à Pôle Emploi alors que 1800 postes ont été supprimés en 2011. FORCE OUVRIERE revendique des postes en CDI accompagnés de véritables formations permettant ainsi de satisfaire les engagements de N.SARKOZY : "Tous les chômeurs sans activité depuis 2 ans se verront proposer un emploi, une formation, un parcours de resocialisation".
Depuis la création de Pôle Emploi, FORCE OUVRIERE :
- s'est opposée à la non augmentation des salaires décrétée par la DG et revendique une hausse générale des salaires, pas une prime variable à la tête du client,
- lutte contre la baisse et la précarisation des effectifs et réclame des embauches en CDI,
- combat la diminution des moyens ; nos représentants au CA ont voté contre l'optimisation immobilière,
- se bat pour le maintien du salaire différé des agents ex-rac et ex-afpa dans le cadre de leur retraite complémentaire,…
FORCE OUVRIERE poursuivra ses revendications sur l'ensemble de ces thèmes et revendiquera toujours les moyens nécessaires à l'exécution des missions de service public confiées à POLE EMPLOI.