A QUEL TEMPS SE CONJUGUE POLE EMPLOI

 

POUR CERTAINS COLLEGUES
C'EST VISIBLEMENT AU PASSE

Accrochés à leurs ex « avantages », voire ex « privilèges », souvent ils accentuent leurs différences en se cramponnant à l’idée que l’autre est, lui, toujours plus « avantagé » ou « privilégié ».

Ils n'ont visiblement pas digéré la fusion et leur souhait de la faire échouer prend le pas sur le reste.

Mais cette attitude ne fait que générer des incompréhensions, ce qui peut vite tourner à l'aigreur, pour fatalement en arriver aux rivalités.

Ils sont envers et contre tous : agents ex ANPE comme ex ASSEDIC.

Certes, il est quasi-impossible d'intégrer deux cultures d'entreprise, des métiers si différents, des statuts si éloignés l'un de l'autre…

A FORCE OUVRIERE nous avons toujours été résolument contre cette fusion, mais elle nous a été imposée par la loi…

Alors que faire ? De l'opposition systématique, pour bloquer la machine à tout prix et démontrer que ça ne marche pas ? Ce n'est pas notre conception de l'intérêt des agents.

Les collègues que nous rencontrons sur les sites souhaitent que ça avance, qu'ils sachent où nous allons. Ils souffrent du manque de visibilité de l'avenir, et le vivent comme une frustration.


Alors nous nous préférons parler au futur :

Il n'y a plus d' « ex ceci » ou « cela » : il y a des collègues, de la filière indemnisation ou de la filière conseil.

Notre combat quotidien est de nous battre pour obtenir pour tous « le meilleur des deux » selon les promesses ministérielles et électorales de jadis. Ce n'est pas par la division que nous y arriverons.

Nous exigeons  une gestion humaine, et non statistique, des effectifs. Avec de vrais renforts et de véritables formations pour faire face aux défis et à la pression imposés aux agents.

Nous revendiquons le droit de faire correctement notre travail, de délivrer un service de qualité à nos clients, nos usagers, et réclamons que la direction prenne ses responsabilités et nous donne enfin les moyens nécessaires.